Vendredi 20 septembre 2024

Jour 2 : CÉLÉBRER LA LENTEUR

Nous vous invitons à commencer cette journée par une méditation guidée Je suis arrivé-e comme Bouddha, puis selon votre rythme et votre disponibilité pratiquer une marche méditative, prendre vos repas pleinement conscient-e des merveilles de notre nourriture,  écouter le chant "Tout doucement" et lire un poème de Thay "L'histoire d'une rivière" accompagné de l'audio de son enregistrement par Sœur Dao Nghiem.
Belle et douce journée...
  
  



Méditation guidée

Je suis arrivé-e comme Bouddha


Chant

Tout doucement





Comme l'eau qui déferle sur les rochers


Les activités de notre esprit, souvent instable et agité, sont pareilles à un torrent qui se déverse sur des rochers. Dans la littérature bouddhique traditionnelle, l'esprit est fréquemment comparé à un singe qui ne cesse de se balancer de branche en branche ou à un cheval qui galope sans être retenu par son cavalier. Une fois que notre esprit arrive à identifier ce qui se passe, nous pouvons voir clairement notre état mental et le calmer. Cela suffit à nous apporter la paix, la joie et la quiétude.


Thich Nhat Hanh, Se détendre en pleine conscience




Poème

L'histoire d'une rivière

Née au sommet d'une montagne la petite source jaillit en dansant. En voyageant, le ruisseau chante. Elle veut aller vite. Elle est incapable d'aller lentement. Courir, se presser, c'est le seul moyen, peut-être même voler. Elle veut arriver. Arriver où ? Arriver à l'océan . Elle a entendu parler de l'océan bleu, profond, magnifique. Ne faire qu'un avec l'océan, voilà ce qu'elle veut. En descendant dans les plaines, elle devient une jeune rivière. En serpentant parmi les belles prairies, elle doit ralentir. « Pourquoi ne puis-je courir comme je le faisais quand j'étais ruisseau ? Je veux rejoindre l'océan bleu et profond. Si je continue aussi lentement, vais-je seulement y arriver ? » Comme ruisseau, elle n'était pas satisfaite de son sort. Elle voulait grandir pour devenir rivière. Mais comme rivière, elle n'est pas plus heureuse. Elle ne supporte pas de ralentir (...)


Pour lire ou pour écouter le poème, lu par Sr Dao Nghiem, cliquez ci-dessous :


Marche méditative

accompagnée du chant "Quand je marche"

interprété par les monastiques du Village des Pruniers